Le fabricant de jouets Mega Brands (MB) ainsi que neuf filiales se sont placés sous la protection du chapitre 15 aux à‰tats-Unis. L’entreprise veut obtenir la reconnaissance de son opération de restructuration du capital aux à‰tats-Unis.
Mega Brands a annoncé en janvier un plan destiné à réduire sa dette de 300 M$ qui a pour effet de diluer la part des actionnaires. La demande du fabricant de jouets a été déposée à une cour de faillite de l'à‰tat du Delaware tard jeudi. Le chapitre 15 permet à des sociétés non américaines d'empêcher des créanciers de déposer des poursuites ou de geler des actifs aux à‰tats-Unis.
«On veut la bénédiction du tribunal parce qu’il y a beaucoup d’actionnaires de Mega Brands aux à‰tats-Unis. Ils auront la chance de se faire entendre», a exprimé Michel Nadeau, experts en entreprises, soulignant qu’une telle procédure pourrait aussi survenir au Canada pour éviter les poursuites d’actionnaires qui se sentiraient lésés par le plan de recapitalisation.
Les documents soumis à la cour comprennent une liste des actifs et des dettes de la compagnie, évalués entre 100M$ et 500M$, a indiqué l'agence Reuters, qui a annoncé la nouvelle.
C’est le 14 janvier dernier que la société montréalaise a lancé son importante restructuration financière. En plus de se traduire par une réduction de la dette de 300M$, la mesure consiste en une injection de capital de plus de 220 M$ ainsi qu’à l'émission de près de 285 millions d'actions.
La chute d’un fleuron
L’ancien fleuron du Québec inc a dégringolé depuis quelques années alors qu’il rivalisait autrefois avec le géant scandinave Lego. à€ l’époque, Mega Brands dérangeait avec son concept de blocs plus gros et plus accessible financièrement.
«Ils ont fait une erreur stratégique énorme en 2005 en achetant Rose Art aux à‰tats-Unis. Mega Brands a acheté du vent!», a analysé Michel Nadeau, soulignant que la compagnie a versé plus de 350 M$ pour Rose Art alors que ses actifs se chiffraient à une quarantaine de millions.
L’acquisition a haussé le niveau d’endettement du géant québécois en plus de le plonger dans un tsunami juridique lié au jouet Magnetix, un produit du portefeuille de Rose Art. Un rappel massif a dù être orchestré à travers la planète après que des aimants se détachant du jouet aient provoqué le décès d’un enfant et des lésions chez plusieurs autres.
«Les gens qui ont fait les vérifications d’usage de Rose Art n’ont pas fait un bon travail», a conclu M. Nadeau, soulignant que du sang neuf à la haute direction aiderait Mega Brands à se relever.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/02/20100219-075838.htmlCe qui m'a bien fait rire c'est :
Rédacteur débile a écrit:
L’ancien fleuron du Québec inc a dégringolé depuis quelques années alors qu’il rivalisait autrefois avec le géant scandinave Lego. à€ l’époque, Mega Brands dérangeait avec son concept de blocs plus gros et plus accessible financièrement.
Comme si cette sous merde de MegaBlock avait bouffé 50% du marché de notre ABS préféré
