La suite !
Montage du niveau 2 : « La rue »Avec ce changement de niveau, on passe dans la partie plus commerçante et moderne de Ninjago City. Moins de gris et blanc, plus de couleurs chaudes, du pastel, une diversité de couleurs et de formes architecturales qui illustrent l’idée d’une ville patchwork qui se construit et évolue sur elle-même.
Cette partie débute donc à l’étape 7 avec un premier module : l’intérieur du restaurant spécialisé en crabes. Une solide structure alliant Technic et System permet de fabriquer le sol, suivi des murs et de l’équipement du restaurant dont la grosse rôtissoire à crabes.
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Damien GAMET, sur Flickr
Vu de derrière, deux dispositifs se préparent : à gauche (avec l'élastique), ce qui sera le futur distributeur de billets et à droite (la molette) le dispositif de la rôtissoire.
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Damien GAMET, sur Flickr
J’ai été bluffé par le fonctionnement de la rôtissoire : simple mais tellement efficace et difficile à prendre en défaut. Un crabe cuit et un crabe cru de chaque côté du plateau, la molette permet de passer de l’un à l’autre lorsque le couvercle est fermé.
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Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage7 oven baked crab by
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L’étape 8 vient étendre ce niveau de part et d’autre du restaurant de crabes.
Un premier module initie la boutique de comics.
70620 - Stage8 comics shop by
Damien GAMET, sur Flickr
L’arrière montre une tuyauterie encrassée (avec la plante qui dépasse !).
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L’intérieur assez étriqué comprend des rayonnages de BDs et de cartes (avec autocollants) ainsi que des étagères à figurines (une belle collection de microfigs unies de différentes couleurs).
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Le module s’associe au restaurant de crabes, le distributeur de billets entre les deux.
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Puis est construit le prolongement du monte-charge de l’autre côté du restaurant pour au final obtenir :
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Notez le petit escalier entre le monte-charge et le restaurant.
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Damien GAMET, sur Flickr
L’étape 9 permet dans un premier temps de construire le trottoir d’accès aux boutiques : une grosse structure associant Technic et System que l’on vient clipser via les chevilles Technic à la structure initiale.
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Le distributeur de billets est ensuite monté et intégré avec les 13 tuiles billets de sa réserve.
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Il se démonte facilement afin de pouvoir le recharger.
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A l’arrière, un système de tirette à ressort permet de sortir les billets un à un.
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De l’autre côté, un support permet d’exposer des affiches de cinéma (autocollants sur vitre trans orange).
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Une réserve est rangée derrière (fermée par une portière de voiture), des glissières permettent d’inter-changer les affiches selon ses goûts.
70620 - Stage9 movie poster changing by
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Puis se monte la façade du restaurant de crabes. Notez les tuiles arrondies en doré, les round plates 1x1 trans orange juste incluses dans les briques transparentes 1x2x5.
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L’étape 10 commence par compléter la boutique de comics par une enseigne brickbuilt très sympa.
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Damien GAMET, sur Flickr
Sa conception est basée sur les
plaques 1x1 spéciales avec tampographie sur le côté (sur le principe de celles utilisées dans certains sets Minecraft). D’autres pièces sont détournées de leur usage premier pour former les lettres (comme la « couronne » de White Tiger
n°25264).
Ce module à l’enseigne hausse les murs de la boutique en ajoutant à l’intérieur des étagères à articles comme on peut le voir sur cette vue.
70620 - Stage10 comics shop inside by
Damien GAMET, sur Flickr
La boutique est bien complète vue de l’extérieur.
70620 - Stage10 comics shop addition by
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Par ailleurs, la devanture du restaurant de crabes est enrichie et les barrières de sécurité sont ajoutées, avec tous leurs éléments publicitaires colorés.
70620 - Stage10 completed by
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L’envers du décor révèle la plateforme du monte-charge.
70620 - Stage10 completed rear by
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L’étape 11 reprend le même principe que l’étape 7 précédente : un premier module établit le magasin qui fera l’angle de la construction.
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Bleu et très vitré, il est aussi bien achalandé.
70620 - Stage11 shop inside by
Damien GAMET, sur Flickr
Et l’arrière présente les éléments sur lesquels viendront se greffer les autres modules de l’étage.
70620 - Stage11 shop rear by
Damien GAMET, sur Flickr
L’étape 12 apporte deux constructions de part et d’autre du magasin bleu : une maison avec un cerisier et la suite de la tour du monte-charge.
70620 - Stage12 shop neighbouring by
Damien GAMET, sur Flickr
Le cerisier est intégré dans la maison avec du Technic et un
élément d’articulation de mécha (type Bionicle).
70620 - Stage12 cherrytree room by
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Vu de derrière, ce niveau montre des passerelles et les surfaces lisses sur lesquelles viendra le niveau suivant.
70620 - Stage12 shop neighbouring rear by
Damien GAMET, sur Flickr
Une fois ce niveau terminé, on peut l’assembler avec la rue au restaurant de crabes.
70620 - Stage12 level 2 completed by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage12 level 2 completed rear by
Damien GAMET, sur Flickr
De devant ou de derrière, ça en jette !
Il faut commencer à lever du poids pour assembler ce niveau 2 complet avec le niveau 1.
70620 - Stage12 level 1 and level 2 by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage12 level 1 and level 2 rear by
Damien GAMET, sur Flickr
Et là, on se rend compte que la construction prend vraiment de l’ampleur… C’est massif, costaud tout en étant très détaillé.
Montage du niveau 3 : « Les hauts »On s’attèle donc au troisième et dernier niveau de Ninjago City.
Et il commence avec la maison de Lloyd Garmadon. La maison et le toit sont construits en deux modules distincts avant d’être assemblés au dessus de la salle du cerisier.
La maison adopte des toitures ondulées cette fois fabriquées à partir des pièces
10247 et
2817.
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Damien GAMET, sur Flickr
Le mur jaune pâle et tan rend très bien avec les huisseries marron et pearl gold. Notez toujours les éléments de modernité (clim et antenne satellite).
70620 - Stage13 Lloyd house rear by
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Sous le toit, la tenue du ninja vert est dissimulée.
70620 - Stage13 Green ninja suit in the roof by
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L’intérieur est là aussi cosy mais complet : lits superposés, placard et microonde, étagères…
70620 - Stage13 Lloyd house inside by
Damien GAMET, sur Flickr
J’aime beaucoup cette petite maison une fois assemblée.
70620 - Stage13 Lloyd house completed by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage13 Lloyd house completed rear by
Damien GAMET, sur Flickr
La maison vient se greffer sur le niveau 2 :
70620 - Stage13 Lloyd house on level 2 by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage13 Lloyd house on level 2 rear by
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L’étape 14 démarre le grand toit qui viendra couronner le tout. La chape Technic / System soutient des élément de toit, la terrasse, l’accès haut du monte-charge et les emplacements pour le sushi-bar et des tours.
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Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage14 high-rise rear by
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L’étape 15 permet de continuer ce toit-terrasse avec le toit quasi complet, le sushi-bar et son tapis-roulant (activé facilement par la grosse molette orange), la base de la tour (partie grise).
70620 - Stage15 high-rise sushi corner by
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Cette partie est ensuite posée sur le reste de la structure.
70620 - Stage15 high-rise on top by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage15 high-rise on top rear by
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Le monte-charge fonctionne simplement à la main, sans à-coups.
L’étape 16 vient terminer le tout avec la tour verte (qui sert de toilettes), un pylône d’antenne et les ballons publicitaires (calmar et poisson-globe).
70620 - Stage16 completed by
Damien GAMET, sur Flickr
70620 - Stage16 completed other view by
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70620 - Stage16 completed rear by
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Voici une photo avec les figurines.
70620 - All by
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Mon sentiment : Le résultat est grand, massif, coloré, détaillé. On se perd en qualificatifs, pour ma part ce fut un grand plaisir de construction, plus grand encore que le temple de l’Airjitzu de la même gamme Ninjago, que j’avais déjà beaucoup aimé.
Pour la petite histoire, j’ai passé 3 séances de 4 à 5h chacune sur la construction de ce set et jamais je ne me suis ennuyé. La construction est tellement variée : on change de type de construction et de couleurs à presque chaque étape. Seule la partie monte-charge était un peu plus rébarbative mais étalée au long de la construction.
Les techniques utilisées sont très sympathiques et leur découverte progressive ajoute au côté ludique de la construction.
Le côté modulaire est un gros atout car il permet d’accéder à tous les niveaux et tous les habitats. De plus, la construction est solide ce qui permet la manipulation aisée des modules. C’est vraiment un excellent set !
Figurines : Bien que je les ai éparpillées dans la construction (pour donner une idée d’échelle), voici une meilleure vue des figurines de ce set.
Une première série comprenant l’officier Noonan, un méchant de l’armée des requins, Jay en tenue de ninja, Lloyd en tenue civile et sa mère Misako en tenue civile.
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Damien GAMET, sur Flickr
Les mêmes sans les coiffes pour mieux se rendre compte des visages :
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Damien GAMET, sur Flickr
Et les mêmes vues de dos, Jay, Lloyd et Misako ont un deuxième visage.
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Ensuite, une flopée de « civils urbains » :
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Damien GAMET, sur Flickr
De gauche à droite : Kai en civil, Guy, Juno, Mother Doomsday (le vendeur de comics et son sweet-shirt Galidor) et Tommy le jeune fan du ninja vert. 4 torses inédits sur 5, Juno étant la moins inédite.
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Damien GAMET, sur Flickr
Kai, Juno et Tommy ont un deuxième visage. Mother Doomsday porte les cheveux de
Kanan Jarrus dans Star Wars Rebels.
Troisième série, d’inspiration plus traditionnelle :
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Damien GAMET, sur Flickr
De gauche à droite : Severin Black le cuistot du restaurant de crabes, Konrad, Ivy Walker, Sally et un villageois de Jamanakai (un petit village du monde de Ninjago).
On retrouve des tenues traditionnelles de civils déjà éparpillées dans quelques sets de la gamme et deux pépites : la tenue du cuistot ornée de crabes et le kimono d’Ivy Walker, juste superbe de détails.
70620 - Figs3 back by
Damien GAMET, sur Flickr
Seule Ivy Walker a un deuxième visage effrayé derrière sa coiffure (celle de la princesse
Tamina de la gamme Prince of Persia - 2010).
Bonus : de gros sets dans les gammes « maison »C’est un fait : Lego s’est lancé dans les gros gros sets, souvent vendus directement au consommateur (D2C – direct to consumer). On peut dire que cette nouvelle habitude vient des fameux UCS Star Wars si recherchés des AFOLs dont les premiers ont été proposés en 2000.
Mais depuis ce temps, ces gros sets « de prestige » se sont propagés dans plusieurs gammes et même en dehors des licences qui sont a priori les plus porteuses en terme de clients collectionneurs. Il en est ainsi des modulars qui se situent entre les gammes Creator Expert et City.
D’autres gammes historiques Lego, Pirates (de 2009) et Castle, ont eu le droit à leurs fleurons à une époque :

Plus inattendus sont ces sets issus de gammes plus orientées « action » (Monster Fighters et Lego Movie) :

De même Ninjago, en tant que vénérable gamme action au long cours de Lego, a déjà donné lieu à 1 gros D2C : le temple de l’Airjitzu.

Je pense que Lego continuera de proposer des gros sets tous azimut : il semble que ce soit la politique actuelle de la marque. Il faut dire que ces grosses boites sont un peu la vitrine de la marque, des articles de prestige qui montrent un savoir-faire et qui comptent dans la réputation d'une marque.
Je trouve en tout cas que le fait d’avoir ce type de set sur des gammes plus inattendues est très sympa et pourra encore produire des sets surprenants à l’avenir. Mon seul regret : qu’une gamme récente Espace n’est pas donné lieu à un gros D2C, j’aurai bien vu une méga-base Galaxy Squad par exemple…
Conclusion : A ce stade je crois que vous avez compris que j’ai adoré. Il faut prendre son temps pour découvrir ce set dans son intégralité mais aussi ses détails. Il rassemble tout ce que doit comporter un set Lego à mon sens : ludique, amusant, esthétique, surprenant en termes de techniques… Un grand bravo aux concepteurs. Ce set entre facilement dans mon top 10, probablement mon set Lego préféré de ces 5 dernières années.
Si vous avez l’envie et le budget, il n’y a pas à hésiter.
Merci de m’avoir lu.